Othoniel à Cannes
La Ville de Cannes propose, dans l’écrin parfaitement restauré de la Malmaison, sur la Croisette, jusqu’en janvier 2026, une superbe exposition, “Poussière d’étoiles”, qui rassemble des œuvres du sculpteur stéphanois, né en 1964, Jean-Michel Othoniel, connu entre autres pour son entrée du métro parisien, station Palais-Royal : Le Kiosque des Noctambules (2000).
Le verre est sa signature et il l’utilise pour jouer avec la lumière.

Verre soufflé de Murano, or, inox, perles d’or, sols miroirs de briques bleues (mer calme) ou roses, fontaines baroques, des reflets infinis face à la baie de Cannes.
L’artiste, qui travaille depuis plus de trente ans, est un passionné de fleurs et de botanique depuis son enfance. Il écrit des textes sur la symbolique des fleurs.
Un merveilleux voyage dans le sacré, cette exposition est aussi un hommage à l’or, qu’Othoniel, toujours en quête de beauté, utilise dans beaucoup de ses œuvres.
Dans son atelier de Montreuil, Jean-Michel Othoniel travaille volontiers seul le matin, puis en équipe l’après-midi.
Crédit Photos : P. Borsarelli.
Une autre expo lui est consacrée à Avignon depuis le 28 juin, “Othoniel Cosmos ou les fantômes de l’amour”, 260 oeuvres dans dix lieux différents dont le Palais des Papes (133 oeuvres), un autre voyage qui tient ses promesses. L’artiste a été inspiré par Pétrarque, tombé amoureux de Laure dans cette cité, à la chapelle sainte Claire, le fil conducteur de sa création. Des briques de verre posées une à une, de l’or, encore du verre, des colliers suspendus, des sculptures, des astrolabes, des fontaines, et des peintures, dont 140 oeuvres inédites. Cette exposition (de la maturité ?) représente dix ans de travail, et un exploit pour l’installation : créées dans son atelier de Montreuil, puis démontées, transportées à Avignon et installés dans des sites remarquables, où l’artiste ne s’adresse pas seulement à des connaisseurs, mais à tous.
Ci-dessous, 7 photos (c) Ville d’Avignon…