Un accent circonflexe sur le Ô…
Un endroit sublime dans la campagne grassoise, le Domaine de la Rose, où l‘on cultive la rose centifolia pour la parfumerie, dans le respect de l’environnement et de la faune locale. Dans les 4 hectares certifiés Ecocert de restanques, champs de roses, oliveraie, chênes, cours d‘eau, lavandin, iris, jasmin, tubéreuse… on a recensé 33 espèces d’oiseaux qui y nichent, 31 espèces de papillons, 12 espèces de chauves-souris, et 163 espèces de plantes protégées.
C’est le cabinet d’architecture NeM qui a restauré la maison pour en faire cette extraordinaire villa rose, dont la couleur a nécessité plusieurs mois d’études, des tuiles vernissées aux interrupteurs. Lucie Niney et Thibault Marca (NeM) ont aussi travaillé à la Bourse du Commerce de F. Pinault (Paris). Pour sa conception et les matériaux utilisés, la maison a obtenu le label Bâtiment Durable Méditerranéen. Par exemple, sous le toit, l’isolation est faite de paille de riz de Camargue et de lavandin. Le chauffage et la climatisation sont assurés par la géothermie.
C‘est la Maison Lancôme (groupe L‘Oréal) qui développe ce projet depuis 2020 et y reçoit ses clients, ses équipes, un endroit où les nez peuvent travailler au contact des fleurs. L’entrée et le toit rappellent le Ô de Lancôme, maison de luxe fondée en 1935 par le parfumeur Armand Petitjean, visionnaire dans sa conception de la commercialisation des créations et la formation des vendeuses démonstratrices. Le nom Lancôme aurait été choisi pour sa sonorité bien française (comme Vendôme).
La vie est belle…
Crédit Photos : P. Borsarelli.